On peut être contre le système électoral "démocratique" mais on ne peu nier qu’il existe et que, d’une façon ou d’une autre, il bouleverse la vie politique des pays où il a lieu.

Nous avons choisi de suivre l’évolution de quelqu’un qui nous semble emblématique d’une certaine façon de faire de la politique. Raoul Jennar évolue dans ce qu’il convient de nommer la gauche de la gauche, et plus particulièrement dans la mouvance "citoyenniste".

Issu du "non au référendum sur l’Europe" ou il avait, semble- t’il pris une importance non négligeable, il représente bien ce besoin, cette envie de faire de la politique "autrement" telle qu’elle apparaît régulièrement depuis quelques années.

Mais jamais il ne s’agit de rupture avec le système.

Tous les mouvements sociaux montrent que le changement se fait en dehors du système et souvent contre le système lui même. Il suffit pourtant que le parlementarisme, autant municipal, national qu’européen, montre le bout de son nez pour que tout le monde rentre dans le rang.

Puis, derrière le discours, pointe l’envie , le désir d’être, à la tête d’un mouvement d’un nouveau parti.

Parfois on peut se demander pourquoi, tant de gens, ayant participé aux mouvements sociaux et dont nous nous sentons proches, s’engagent dans ce genre d’impasse.

Quelle dépense d’énergie, d’argent, d’espoir pour faire parler quelqu’un d’autre que soi !

La perversité du système médiatique, maintes fois dénoncée, reste entière et continue à distiller avec succès son miel.

Nous existons parce que nous sommes passé à la télé.